Placé par sa mère à l’internat du collège, Elliott arrive
avec un lourd et pesant secret, un bijou très précieux hérité de son père,
qu’il veut soustraire à la convoitise de son beau-père, le dénommé Vince, un
violent prêt à tout pour le récupérer. Heureusement, il y a aussi Péline, une
grande fille rousse et ronde qui n’a pas froid aux yeux et qui va s’intéresser
très vite à Elliott. Et réciproquement.
Dans les nouveaux arrivants quelques gros durs voudraient bien
faire la loi, dès la sixième pour certains, mais les enseignants et le
personnel éducatif ne s’en laissent pas compter : principal et CPE
veillent au grain, avec la complicité du cuisinier. Ainsi, le dénommé Henrique
va vite comprendre que l’épluchage de citrouilles est une sanction qui ne
laisse pas son homme indemne.
Laure Deslandes nous emmène dans une Bretagne aussi fantaisiste
qu’irréductible, où l’on résiste avec humour au progrès en s’accommodant de la
centrale nucléaire toute proche qui distille un peu de son césium dans
l’environnement. La mère de Péline, en baba-cool au grand cœur, vit avec sa
fille dans un foutoir insouciant où Elliott va trouver rapidement refuge le
week-end, pour ne pas repartir chez lui et échapper ainsi au compagnon de sa
mère.
Le collège des éplucheurs
de citrouille fait partie de la sélection 2017 du Grand Prix des
lecteurs du Journal de Mickey. C’est un livre qui déborde de vie, un panier de
légumes bio trop petit pour ce qu’il contient, une galerie de personnages hauts
en couleur, adultes et collégiens, saisis dans leur douce folie quotidienne.
Laissez-vous tenter par cette rentrée bretonne qui a encore un parfum de
vacances et d’amours naissantes.
En podcast sur RCF Loiret (écoutez un extrait à 2:42) :
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