dimanche 7 décembre 2025

L'amour a bien des mystères

 


La parution d'un album d'Yvan Pommaux est toujours un événement. Il nous propose cette fois, en compagnie de sa fidèle coloriste et épouse, Nicole Pommaux, une nouvelle enquête de son détective préféré, John Chatterton, déployée sur 64 pages de grand format. 

Tout commence par un appel au secours lancé par Margarite à une certaine Katy K'tak, et qui parvient entre les mains de John sous la forme d'une lettre tombée d'une fenêtre du grand et richissime parfumeur Marcos Métik. Margarite est à la fois sa fille et son égérie et elle est amoureuse du "nez" de Métik, celui qui invente les parfums qui ont fait le succès de son boss. Ce "nez" s'appelle René Nufar. Il a tout pour lui, sauf qu'il s'agit... d'un crapaudin un peu ingrat et qui sent le marécage. Question de standing, Métik refuse que sa fille Margarite se marie avec René, mariage qu'il verrait comme une mésalliance. Pour sa fille, il  faudrait un Prince charmant. Raison pour laquelle il a décidé de la séquestrer et de la tenir éloignée de son "nez" dont son entreprise ne peut pourtant pas se passer... 

Pommaux met en images ce drame cornélien, poussant devant lui toute une galerie de personnages, musiciens, détectives véreux et bien sûr John qui, rapidement, va tomber sous le charme de Katy, la petite chatte blanche amie de Margarite et de René. À eux deux - leur tandem se forge pendant l'histoire - vont-ils réussir à dénouer la situation ? Yvan Pommaux nous promène dans la ville nouvelle de Boidormant et la villa luxueuse du parfumeur puis dans son faubourg inondé, vestige d'une ancienne crue qui l'avait dévasté et où s'est réfugié notre crapaudin indésirable. Dans cette société bigarrée d'animaux multicolores, Margarite est la seule "humaine- témoin" et cela se remarque à peine, entourée qu'elle est par un bestiaire ami...

Il y a beaucoup à voir et à raconter dans cette album, dont les plus petits feront leur miel, une fois introduits dans l'imaginaire fertile d'Yvan Pommaux par leurs (grands)-parents, une grande sœur ou un grand frère...


L'amour a bien des mystères - Une enquête de John Chatterton - Yvan Pommaux - couleurs de Nicole Pommaux - novembre 2025 - l'école des loisirs (album 27 X 30 de 64 pages, 19,90 €) Pour 5-8 ans... et bien plus !


jeudi 4 décembre 2025

Un petit peu malheureusement


Omer est à l'internat. Il partage sa chambre avec Daniel, qui regarde beaucoup la télé, ce qu'il doit supporter avec d'autres travers. Pour Omer, les autres ont beaucoup de travers, notamment ceux qu'il nomme les pires, dont celui de ne pas voir que l'Apocalypse arrive. 

C'est pour demain mais Omer le surdoué a La Solution : non pour l'éviter mais pour faire en sorte que le monde d'après soit peuplé uniquement des êtres qu'Omer aura choisis et pris le temps de découper avec son casque laser, bien vissé sur sa tête, pour les copier-coller. Ses élus, en quelque sorte. Au moment du Reboot, soyez rassurés, Omer contrôlera la situation.

À part ça, Omer a un père, avec qui il partage un goût profond pour l'art. Ils ont tous les deux dans la tête une galerie de tableaux en commun. Avec sa mère, c'est plus compliqué, le souci, la sollicitude, tout ça. Omer ne doit pas beaucoup la rassurer. 

Ah, il y a aussi Daphné. Omer l'a remarquée, la suit des yeux et peut-être pourrait-elle le remarquer lui aussi, Omer, pour qu'il se décide à la découper, elle aussi.

Puis Omer passe en Terminale. L'Apocalypse n'est plus qu'une question de jours... Pour qui ?

Selon le même procédé utilisé pour sa Géographie de la peur, Claire Castillon nous immerge dans la psyché d'un adolescent dont elle porte de bout en bout le soliloque étrange, ponctué de quelques rares échanges avec ses parents, les enseignants, ses condisciples. C'est fascinant, envoûtant, inquiétant. Interviewée par Raphaële Botte pour Télérama, l'autrice explique que son "personnage était d'abord un enfant tueur en série [qui] avait un drôle de rapport avec sa mère, avec ses meurtres, avec ses copines.". Elle a bifurqué. Mais Omer en a gardé quelque chose : sa "voix", obsédée et obsédante. Une fois le livre refermé, on reprend pied dans la réalité, avec le leitmotiv d'Omer dans la tête : "un petit peu malheureusement". Et très impressionné.


 Un petit peu malheureusement - Claire Castillon - Gallimard Scripto - septembre 2025 (159 pages, 11,50 €)

lundi 27 octobre 2025

L'appel de la brume


1920, Belle-Île-en-Mer

Une petite fille sort de chez elle en pleine nuit, une lampe à pétrole à la main. Elle doit marcher un bon kilomètre pour aller débloquer la sirène de brume qui prend le relai du phare aveuglé par le brouillard.

C'est la première fois. Alice a huit ans. D'habitude, c'est Pierre son grand frère qui dépannait leur père, le gardien perché 52 m plus haut. Mais Pierre est parti à la guerre en 1918 et n'est pas encore revenu, porté disparu après la fin des combats. Alice doit donc affronter seule la brume, la nuit et ses fantômes qui vont l'accompagner jusqu'à la sirène.

Le chemin que suit Alice lui vaut parcours initiatique, comme toutes les premières fois menées jusqu'au bout. Alice donne la main à sa peur, alimentée par les légendes de l'île autant que par les gueules cassées revenues du front. Images et imagination s'entre-nourrissent tandis que la brume a dérobé ses formes à la nature environnante.

Restent les sons ouatés de l'océan qui se rapproche, seul repère qui guide la petite Lili. Alice grandit à chaque pas qu'elle fait et lorsqu'au retour, elle aura rejoint son père en haut du phare, elle aura décidé avec lui qu'il n'est plus temps d'attendre Pierre, mais de le rechercher.

Chapitre après chapitre, Marie Boulic nous fait cheminer avec son Alice, qui égrène ses peurs et les surmonte les unes après les autres. Au bout de la nuit, n'est-ce pas une autre Alice qui est née ?

 L'appel de la brume - Marie Boulic - Thierry Magnier (106 pages, 12,90 €)

lundi 6 octobre 2025

Le baiser du soir

 ... ou l'attente engloutie.


C'est sans doute l'incipit le plus célèbre de la littérature française, ce fameux "Longtemps je me suis couché de bonne heure" qui vante les plaisirs prolongés du lit, du rêve, de l'insomnie, de ces bonheurs éphémères qui naissent de l'impuissance d'être couché, livré lié à sa seule imagination. Il faut lire plus avant quelques pages de La Recherche pour que Proust en retrouve la source dans le petit Marcel qui se consolait, à attendre le baiser du soir, d'avoir été envoyé au lit avant tout le monde. "Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit".*

Clémentine Beauvais, qui venait de relire Proust, a décidé de proposer un album qui recréerait cette scène emblématique, avec le concours, à l'image, de Camille Romanetto.

Peu de mots pour cette séquence du baiser du soir, étirée comme une attente qui pourrait se suffire à elle-même. Maman va-t-elle penser à s'arracher à la soirée, aux amis qui la retiennent, en bas, dans la lumière et le "tintement des verres", pour venir livrer son fils au silence d'une nuit qui ne peut commencer sans qu'elle ait déposé sur sa joue ce doux passeport pour le sommeil et les rêves ?

Est-ce le baiser qui est attendu ou bien maman, le message - quitus pour la journée écoulée - ou sa messagère ? Le baiser, au fil des pages, se personnifie, se fétichise dans sa répétition journalière mais aussi s'amenuise jusqu'à n'être plus qu'un point de bascule entre l'attente, l'espoir du baiser et l'après-baiser où tout se dissout immédiatement dans le devoir de la nuit qui vient : "Je dois dormir".
Au final, le baiser n'est rien, au regard de ce qui le précède et de ce qui le suit. Mais n'est-ce rien que ce rien qui délivre de tout ?

Camille Romanetto a baigné la voix intérieure du petit garçon dans une succession de halos lumineux où glissent, à la rencontre et comme ignorés l'une de l'autre, le "bruit léger" (Proust) de la robe de maman et l'attente inquiète et fidèle de son petit garçon, moment répété que le père du petit Marcel qualifiait de "rite absurde", moment pourtant fondateur de toute La Recherche. 

Le baiser du soir - Clémentine Beauvais - album illustré par Camille Romanetto - Sarbacane - 2025 (40 pages, 15,50 €)

* Du côté de chez Swann, in À la recherche du temps perdu, Marcel Proust, bibliothèque de la Pléiade, tome 1, p. 13

jeudi 19 juin 2025

Le coeur, le corps & tout le reste



Jonas a 13 ans, les hormones le travaillent et la culpabilité aussi, mâtinée d'une forme de dégoût. Depuis que la pornographie s'est invitée dans sa tête, il ne pense plus qu'à ça et son addiction l'obsède. Maudit portable. Voyeur d'une main et branleur de l'autre, Jonas se demande s'il va s'en sortir et se sent immensément seul avec sa boîte de Kleenex.

Il vit avec son père, une cohabitation qui pourrait être pire mais qui manque de mots. En particulier, Jonas ne sait pas pourquoi sa mère l'a abandonné quand il avait quatre ans et il oscille entre désespoir et colère quand il retrouve ses albums de photos interrompus.

À dire vrai, Jonas oscille entre beaucoup de choses, des élèves lourdingues, des filles qui ne le calculent pas, beaucoup de rêveries et peu de réalités, dans la moyenne médiocrité d'une vie de collégien.

Et puis un beau jour, un chevreuil s'évade du Jardin des Plantes et met toute la ville en émoi. Et un autre jour, Jonas se retrouve assis à la cantine devant Lilou aux convictions véganes bien affirmées et, accessoirement, aux yeux très clairs. Il se passe enfin quelque chose.

Éric Pessan décrit crûment la réalité adolescente, ses élans intimidés, ses désarrois affirmés, ses désespoirs instantanés et parfois une lumière qui vient tout éclairer. Conte d'avertissement sur les ravages du cybersexe, Pessan entraîne Jonas moins loin que Patrick Bard son jeune héros, Lucas, dans POV. Mais il arrive toujours, comme le chantait Brassens, "l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus". Et c'est Mauriac qui écrivait : "Rien ne change davantage une vie que l'amour"...



Le cœur, le corps & tout le reste - Eric Pessan - Medium de l'école des loisirs - mai 2025 (155 pages, 13 €)

vendredi 23 mai 2025

Francoeur - À nous la vie de château !

 



"À nous la vie de château !" L'exclamation toute de joie conquérante, qui sous-titre le second volume de la correspondance d'Anna Dupin, alias Francoeur, avec la mystérieuse jeune fille qui veut percer les secrets d'une autrice consacrée, fait évidemment écho à celle du premier, tout aussi joyeuse et insouciante : "À nous la vie d'artiste !" Anna poursuit ses échanges, on connaîtra bientôt le prénom de son interlocutrice, dont le portrait se dessine peu à peu en creux, dans les questions et les réponses que fait Anna à des lettres que pourtant nous ne lirons jamais. Une partie du charme du roman épistolaire des Murail, mère et fille, réside justement dans le halo que dessine la jeune absente autour des lettres d'Anna.
Le premier opus s'était refermé sur la réapparition d'Olympia, "enlevée" à ses frères et sœur par la baronne Stiff et celui-ci s'ouvre logiquement sur les débuts de la petite sœur dans la vie et singulièrement dans le théâtre,  puisque nos autrices ont cette fois pris pour modèle Sarah Bernhardt, la Divine. Et nous avons le plaisir de découvrir le personnage d'Olympia, comédienne-née à la ville comme à la scène, cynique ou naïve, s'interrogera souvent Anna, qui va faire enrager sa fratrie avec ses caprices de future diva, fratrie consumée par le remords de l'avoir si longtemps "oubliée" dans le couvent où la baronne l'avait placée, et prête de ce fait à tout lui céder pour se faire pardonner.
D'emblée, l'irruption d'Olympia donne un coup de fouet à ce second volume, qui va ne cesser de caracoler jusqu'à faire retrouver à la fratrie ses racines berrichonnes, et ce fameux château d'Âpresort, au nom prédestiné, dont les soirées rappelleront celles de Nohant à ceux qui ont découvert ailleurs la vie de George Sand.
Les Dupin n'échapperont pas aux nouveaux soubresauts de la vie politique française avec cette fois le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte devenant Napoléon III. Au sein de la fratrie, Marceau le poète aura un destin singulier qu'on se gardera bien de dévoiler ici.

Nos autrices mère et fille auront pris un plaisir renouvelé à vivre à travers leurs personnages. D'autant qu'ici, il y a une mise en abyme directe. Ce qu'Anna fait découvrir de son art à sa jeune correspondante, Constance l'aura forgé en écrivant avec Marie-Aude ce double roman de transmission et d'apprentissage croisés. C'est pourquoi d'ailleurs il revenait à Constance d'avoir à écrire la dernière lettre, la seule retrouvée de la mystérieuse apprentie poète, pour boucler la saga des Dupin. 

Francoeur - À nous la vie de château ! - Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail - l'école des loisirs - 21 mai 2025 (427 pages, 19 €)

jeudi 1 mai 2025

L'affaire Petit Prince


Au début de l'an 2022, le Musée des Arts décoratifs (de Paris) avait présenté la première grande exposition muséale consacrée à : Le Petit Prince - c'est le titre d'un livre célèbre car : "chef d'oeuvre intemporel de la littérature". Publié en 1943 aux États-Unis, un an avant la disparition de son auteur, Antoine de Saint-Exupéry, écrivain mais aussi aviateur, le 31 juillet 1944, lors d'un vol de reconnaissance au large de la côte marseillaise. Et publié en France en 1946.

Écrire un énième livre sur le saint texte de Saint-Ex, oeuvre la plus traduite dans le monde après la Bible, ne pouvait être un mauvais plan. Surtout quand l'autrice de ce énième livre se nomme Clémentine Beauvais et qu'elle a eu l'idée d'embarquer dans cette enquête littéraire un illustre aîné, le dénommé Bayard, Pierre, le plus roué des "déteXtives" de la place de Paris, capable comme pas un de parler des livres qu'il n'a pas lus (autant que des lieux où il n'a pas été, voire des faits qui ne se sont pas produits).

C'est ainsi que cet intellectuel parisien inclassable, manieur de paradoxes invétéré, s'est retrouvé bombardé personnage à temps plein de L'affaire Petit Prince. Ce qui n'est pas sans poser le problème de son véritable statut ici d'embedded : co-auteur, collaborateur ou simple "complice" de ce casse littéraire ? Mais cette incertitude congruait bien avec ce projet : L'affaire Petit Prince est aussi une enquête sur les mensonges romanesques et sur les vérités dont ceux-ci sont truffés.

Quand l'affaire commence, Pierre Bayard (le personnage), ex-Chevalier de la Lecture Experte, ronge son frein en compagnie d'Édith, son assistante - pardon, son associée - non moins experte ès lecture. Pour d'obscures et nécessairement injustes raisons, le preux Bayard a en effet été exclu de la CLEF, l'ordre très à cheval des Chevaliers de la Lecture Experte de France, dirigé par la redoutable Élise Mieux (ce qui n'est pas sûr, j'ai compris : "qu'elle lise mieux" que Bayard...).

Donc il ronge son frein - Bayard, pas le cheval - mais nonobstant son interdiction d'exercer, il transgresse celle-ci en répondant à une annonce mystérieuse où l'on sollicite l'expertise - justement - d'un lecteur capable d'élucider un "mystère dans un grand classique de la littérature française". Qui d'autre que Bayard, bon sang de bois ?!

Tout le mal et l'histoire à suivre vont résulter de cette malencontreuse transgression, en clair  de la rupture du frein que rongeait Bayard. Un quidam mystérieux se présente au domicile de notre expert mais s'évapore aussi mystérieusement, laissant comme seuls indices de sa quête et de son identité un chapeau dessiné dans le sable et un chapeau, un vrai, déposé sur une marche d'escalier. Ça commence à faire beaucoup de mystères mystérieux...

Il ne reste plus à Bayard qu'à coiffer ce chapeau et à se mettre en chasse de l'annonceur qui s'est annoncé mais a disparu. En compagnie d'Édith, bien sûr, une femme qui a du chien, mais aussi de deux teen-agers débrouillards, Minuit-Pile, le fils de la concierge de l'immeuble et son amie Bas-de-Casse, jeune fille à couettes délurée inséparable de son skate (pardon, de sa planche à roulettes).

Après avoir déterminé, grâce à l'efficace ex-cabine téléphonique-boîte à livres génialement bricolée par Minuit-Pile qu'un "grand classique de la littérature française avec un chapeau" pourrait bien être Le Petit Prince, notre épique équipe de détextives professionnels et amateurs s'ébranle irrésistiblement vers la Vérité qui la fera passer par un zoo (pour y vérifier si un boa peut oui ou non avaler un éléphant), par le domicile d'un fabricant d'automates tout droit sorti de Blade Runner, et par la BnF, qui consacre justement une exposition au dit chef d'oeuvre,  Bibliothèque nationale de France dont la directrice, Gudule de Senderos, en pince toujours sérieusement pour Bayard, lequel n'en a pas été totalement désensibilisé quoiqu'il en dise. 

En cours de route, Bayard devra affronter Élise Mieux et Roman Noir, l'exécuteur des basses oeuvres (qui ne manquent pas) d'icelle. Décrypter les inept... - pardon, les mystères - dont regorge Le Petit Prince ne sera pas inutile pour confondre aussi le curateur de l'exposition, un certain Lucien Voldenuit, personnage très suffisant et très désagréable, et retrouver le quidam dont la disparition a mis tout ce petit monde en branle.

Mises en abymes démultipliées, intertextualités à gogo, L'affaire Petit Prince se lit à de multiples niveaux, du premier au centième degré, mais c'est avant tout un polar malin, avec parfois un côté steampunk, aussi loufoque que trépidant. Et si après tout ça, vous n'avez pas envie de relire Le Petit Prince pour savoir si vous avez rêvé ou non - ce que j'ai fait cet après-midi même - c'est que vous êtes définitivement perdu pour la littérature et, plus grave encore, pour le plaisir de lire.

Bayard & Beauvais : ce tandem critique bien plus improbable et plus drôle que Lagarde & Michard n'a pas fini de nous étonner puisqu'il nous promet une Enquête sur Peter Pan pour septembre prochain ! Vous avez dit "chefs d'oeuvre intemporels" ?

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 L'affaire Petit Prince - Clémentine Beauvais "avec la complicité de Pierre Bayard" - Sarbacane - 2025 (relié, 260 pages, 14,90 €)

L'amour a bien des mystères

  La parution d'un album d'Yvan Pommaux est toujours un événement. Il nous propose cette fois, en compagnie de sa fidèle coloriste e...