vendredi 8 novembre 2019

Le voyage d'Ulysse



La mythologie grecque, largement reprise par les Latins fait partie du patrimoine littéraire de l'humanité. Les grands récits d'Homère que sont l'Iliade et l'Odyssée ont fait l'objet de nombreuses adaptations au long des siècles pour les rendre accessibles au plus grand nombre, délivrés des inévitables lourdeurs du texte original. Parmi ces différentes versions, il en est une particulièrement  pertinente, celle de l'Odyssée revue par Lorris Murail et publiée en 2005 chez Pocket Junior sous le titre le plus explicite qui soit : Le voyage d'Ulysse. Maintes fois rééditée depuis, elle fournit au public scolaire et aux enseignants – à vrai dire à quiconque voudrait découvrir les aventures d’Ulysse - l'outil idéal pour aborder sans peine ni douleur ce monument des Lettres classiques. 

De ce point de vue – simplification, lisibilité- il s'est avéré particulièrement judicieux de confier ce travail d'adaptation à un écrivain pour la jeunesse chevronné qui a su transformer cette formidable épopée en un roman d'apprentissage aux multiples rebondissements et aux tonalités  fantastiques, matrice de bien des littératures contemporaines qui l’égalent rarement.

On sait que les Grecs ont vaincu les Troyens et que leur victoire est due à la ruse d’Ulysse et à son fameux cheval (de Troie). C’est ce que raconte l’Iliade. Ulysse aurait dû revenir chez lui en vainqueur sur l’île d’Ithaque où l’attendent sa femme Pénélope et leur fils Télémaque. Au lieu de cela, il va errer pendant des années dans la Méditerranée, tantôt retenu par une nymphe ou la fille d’un dieu, tantôt bousculé par Poséidon, le dieu de la mer. Aux écueils naturels de toute navigation, s’ajoutent en effet toutes sortes de bonnes et mauvaises rencontres dont l’équipage d’Ulysse fait souvent les frais, tantôt dévoré par le Cyclope Polyphème, tantôt transformé en cochons par Circé la magicienne. Dans son malheur, Ulysse est heureusement épaulé par Athéna, la fille de Zeus, qui lui est d’une fidélité inébranlable et l’aidera à plusieurs reprises à se tirer d’un mauvais pas.

Je ne vous en dis pas plus et vous laisse en compagnie d’Ulysse qui vous conte sa terrible rencontre avec Polyphème, le fils de Poséidon, celui qu’on surnomme le Cyclope, un géant pourvu d’un œil unique au milieu du front.

Écouter cette chronique (extrait lu à 2:24) :


Le voyage d’Ulysse
 – Lorris Murail – PKJ (174 pages, 6,95 €) à partir de 11 ans.
 




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