Aujourd’hui, place aux tout-petits !
« Ce matin, en me promenant, j’ai trouvé un meilleur ami. »
C’est par ces mots que commence le nouvel album de l’auteur-illustrateur Olivier Tallec. Pour la quatrième fois, il met en scène son écureuil aux yeux perpétuellement grands ouverts d’étonnement sur le monde qu’il découvre et invente.
Cette fois, notre écureuil est bien convaincu d’avoir trouvé son meilleur ami en la personne de Poc, un champignon avec lequel il va traverser un automne et un hiver. Poc n’est guère bavard, mais il n’est pas contrariant et surtout il est toujours partant pour faire des choses, comme regarder les feuilles tomber, contempler les premiers flocons de neige ou même fabriquer un bonhomme de neige.
Mais quand le printemps arrive, Momo s’invite auprès des deux amis. Momo est une sorte de mouche, bien sympathique elle aussi, bien meilleure que Poc en ricochets sur la rivière. Du coup, notre écureuil s’interroge. Ne serait-ce pas plutôt Momo son meilleur ami ? Est-ce qu’un meilleur meilleur ami, ça existe ? Il n’arrive pas à choisir. En fait il ne veut pas deux meilleurs amis, il n’en voudrait qu’un. Est-ce possible ?
Seulement voilà, un beau matin, Günther s’invite auprès des trois amis. Günther est une sorte de souris qui semble vouloir s’installer elle aussi auprès des trois amis. Quelle casse-tête ? Peut-on vraiment avoir trois meilleurs amis ?
Olivier Tallec nous montre son écureuil en proie à des doutes existentiels sur l’amitié et l’on ne peut s’empêcher de sourire devant la dernière image qui semble les avoir résolus…
Pour écouter cette chronique (extrait lu à 01:42) :
Un meilleur meilleur ami – Olivier Tallec – album Pastel (30 pages, 13,50 €)
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